Sur ma tête renversée, – Là, chacun d’eux à son tour, – Passe comme une pensée, – De poésie ou d’amour ! (Gérard de Nerval)
Mois : juillet 2016
Lac de Genval
Les maisons quand vient la nuit lèvent l’ancre à l’inconnu des voyages immobiles (Géo Libbrecht)
Parc communal
Ô ciel aérien inonde de lumière (Jean Moréas)
Papillon
Ce billet doux plié en deux cherche une adresse de fleur (Jules Renard)
Papillon
Le noeud papillon vit plus de 24h (Michèle Bernier)
Limace
Si possible, faites demi-tour!
Parc communal
Le sentier des justes est comme une lumière brillante qui s’avance et qui croît jusqu’au jour parfait (La Bible)
Ouette d’Egypte
Eolides, salut ! O fraîches messagères, – C’est bien vous qui chantiez sur le berceau des Dieux ; – Et le clair Ilissos d’un flot mélodieux, – A baigné le duvet de vos ailes légères (Charles-Henri Leconte de Lisle)
Plagniau
Je voudrais être un arbre, boire à l’eau des orages, – Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux, – Et puis avoir la tête si haut dans les nuages, – Pour qu’aucun homme ne puisse y planter un drapeau (Renaud)
Leur Abri
Chanter pour faire chanter tout le monde en même temps, – Comme si c’était la fête de tout le monde en même temps (Claude Dubois)
Benoîte
Ne refuse jamais, – L’humble parfum qui tend vers toi, – Un brin de fleur sur ton chemin (Francis André)
Château du Lac
Black-out partiel
Cygne
Et, dans l’âme que gonfle un immense soupir, – Laisser, en s’en allant, comme le souvenir, – D’un grand cygne de neige aux longues, longues plumes (Albert Samain)
Etang Gillet
Nous n’allons pas à l’étang seulement pour y puiser de l’eau, mais parce que des amis et des rêves nous y attendent (Dicton africain)
Place Verte
En tel suspens ou de non ou d’oui, – Je veux soudain et plus soudain je n’ose, – L’un me rend triste, et l’autre réjoui, – Dépendant tout de liberté enclose (Maurice Scève)
Le Confluent
Parmi le vert, – Et la floraison, – De toutes les plantes les plus belles, – Je flâne, – Je délibère ici, – Je rêve par là (Chloe Douglas)
Martin-pêcheur
Cri aigu d’un martin-pêcheur, niché au bord de l’eau, qui se levait soudain et fuyait, éclair bleu dans l’ombre verte (Joseph de Pesquidoux)
Etang Gillet
L’eau c’est de l’or, regarde bien, – Y’en a encore jusqu’à demain, – L’eau c’est de l’or, prends-en bien soin, – C’est un trésor entre tes mains, – Oui mais demain comme par hasard, – Un beau matin il s’ra trop tard, – Et tu verras c’que tu vas voir, – Quand on n’aura plus rien à boire (Henri Dès)
Ruisseau du Château
Rivière à la belle eau couleur de saison, chante encore entre les rochers que tu lèches de ta langue râpeuse. Dépêche-toi : tes jours sont comptés. Ils sont des milliers à comploter contre toi et personne pour te défendre (Maurice Zermatten)
Château d’eau de Bourgeois
Ton puits te fatiguait le bras et tu rêvais d’une fontaine. Voilà ta fontaine. Mais te manquent désormais le chant de la poulie et l’eau tirée du ventre de la terre qui te miroitait une fois au soleil (Antoine de Saint-Exupéry)
Rue Auguste Lannoye
Mes résolutions, je les poursuis jusqu’au bout (Auguste Lannoye)
Sentier des Rossignols
Ainsi toute réalité dans le coeur où la mort s’affaire devient cri, murmure ou larme (Philippe Jaccottet)
Maison des Jeunes
Quand les larmes viennent fendre la pierre
Promenade Paul Harris
La nuit n’est pas ce que l’on croit revers de feu, chute du jour et négation de la lumière mais subterfuge fait pour ouvrir les yeux sur ce qui reste irrévélé tant qu’on l’éclaire (Philippe Jaccottet)
Drève des Etangs
Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens (Proverbe touareg)
Rue du Vieux Moulin
Et tout s’oublie – et les tunnels et les wagons, – Et les gares de suie et de charbon couvertes, – Devant l’appel fiévreux et fou des horizons, – Et les portes du monde en plein soleil ouvertes (Emile Verhaeren)
Parc communal
Rêvons … le feu s’endort sous sa cendre d’hermine, – Vers de mauves lointains d’une douceur fanée, – Mon âme s’est perdue, – Et l’heure enrubannée, – Sonne cent ans à la pendule surannée (Albert Samain)
Carpu
Au lever du jour, quand le disque de feu du soleil parut à l’horizon, et combla toute la nature de couleurs riches et variées, les arbres et les herbes s’étirèrent, aux fraîches caresses de la rosée d’aube (Reine Fabiola)
Vallée de la Lasne
D’ailleurs, parce que le vent, comme on dit, n’est pas à la poésie, ce n’est pas un motif pour que la poésie ne prenne pas son envol. Tout au contraire des vaisseaux, les oiseaux ne volent bien que contre le vent. Or la poésie tient de l’oiseau (Victor Hugo)