Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes, – L’hiver s’est abattu sur toute floraison; – Des arbres dépouillés dressent à l’horizon, – Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes (Guy de Maupassant)
Mois : janvier 2015
Rue du Monastère
Tombé dans l’oubli / Au coeur de l’hiver / L’arbre est porteur de vie (Eric de Séjournet)
Vallée de la Lasne
On s’aimera cet hiver, – Quand la terre est peignée, – Quand s’est tu le concert, – Des oiseaux envolés, – Quand le ciel est si bas, – Qu’on le croit au rez-de-chaussée, – Et que le temps des lilas, – N’est pas prêt d’être chanté (Léo Ferré)
Quartier Royal
Hors du temps, au gré de l’espace, – Fiers de nos corps plus beaux, – Éternels comme froids et glaces, – Seuls comme des oiseaux, – Vienne la blanche semaine, – Ah! Que les temps ramènent, – L’hiver (Monique Leyrac)
Rouge-gorge
Mais calmement, le rouge-gorge, – Continuait à remuer, – Les pattes, la queue, le gosier, – Sans voir qu’il faisait flamboyer, – Autour de lui, l’hiver entier (Maurice Carême)
Château du Héron
Et la neige marie, – Les amants débutants, – Les amants promenant, – Sur le carré blanchi (Jacques Brel)
Prairies inondables du Coucou
Ce sentier de neige si pur et si doux, – Depuis protège notre amour jaloux, – Je t’ai dit je t’aime dans la paix des bois, – La neige en poème fondait sous nos pas (Les Classels)
La Grande Bruyère
La neige pleine de caresses, – Si douce au pas quand elle choit (Alphonse Beauregard)
Château de Rixensart
Ce n’est pas parce qu’en hiver on dit ‘fermez la porte, il fait froid dehors’, qu’il fait moins froid dehors quand la porte est fermée (Pierre Dac)
Avenue de Merode
Nous ne devrions jamais cesser d’explorer et, à la fin de nos explorations, nous devrions revenir au point de départ et regarder cet endroit comme si c’était la première fois que nous y venions (Thomas Stearns Eliot)
Grand Cortil
Vous êtes las, vous êtes nus, – Plus rien dans l’air ne vous protège, – Et vos cœurs, tendres ou chenus, – Se désespèrent sous la neige (Anne de Noailles)
Rue de Messe
Tant qu’y aura des enfants, tant qu’existeront les saisons, – On bravera le temps, on bravera le vent, – Tant qu’y aura des chansons qui parleront d’amour, – On rattrapera le temps, on rattrapera le vent (Marjo)
Rue des Bleuets
Poussé par le vent partout où la route te mène quelqu’un t’attend (Eric Lapointe)
Val du Héron
Ainsi le voyageur qui dans son court passage, – Se repose un moment à l’abri du vallon, – Sur l’arbre hospitalier dont il goûta l’ombrage, – Avant que de partir, aime à graver son nom ! (Alphonse de Lamartine)
Chemin du Baillois
C’est l’arbre qui retient le ciel autour de la terre (Philippe Gougler)
Vignoble de Genval
Je t’apprendrai l’eau, la lumière, – L’arbre, la source, le torrent, – Le secret des vignes et des pierres, – Le bruit du vent (Jean Ferrat)
Avenue du Bois du Héron
Ces arbres qui veulent devenir des crayons …
Sentier du Plagniau
C’est l’hiver sans parfum ni chants…, – Dans le pré, les brins de verdure, – Percent de leurs jets fléchissant, – La neige étincelante et dure (Anna de Noailles)
Rue du Moulin
Si je reçois un poisson, je mangerai un jour. Si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie (Îles de Paix)
Rue de l’Augette
Tout seul, – Que le berce l’été, que l’agite l’hiver, – Que son tronc soit givré ou son branchage vert, – Toujours, au long des jours de tendresse ou de haine, – Il impose sa vie énorme et souveraine, – Aux plaines (Emile Verhaeren)
Rue des Bleuets
Tandis qu’infiniment la neige lourde et pleine, – Choit, par la morne et longue et pauvre plaine (Emile Verhaeren)
Château du Héron
Et par les cours, et par les rues, – Et deux par deux et trois par trois, – Ils vont chantant avec des voix, – Qui muent, – Tantôt grêles, tantôt fortes, – De porte en porte, – La complainte du jour des Rois (Emile Verhaeren)
Résidence du Lac
Mais le temps s’est échoué sur des banquises immenses, – Où je n’ai retrouvé qu’un manteau de silence, – De silence (Nelson Minville)
Rue de l’Augette
La rafale se tait, et les sapins glacés, – Comme des spectres blancs, penchent leurs fronts lassés (William Chapman)
Carpu
Matins de neige / Même anonyme le cheval / Mérite qu’on le regarde (Bashô)
Avenue Bel Air
Garde ton amour éternel, – L’hiver, l’astre éteint-il sa flamme ? – Dieu ne retire rien du ciel ; – Ne retire rien de ton âme ! (Victor Hugo)
Kiosque
Petits et grands saluons tous en choeur, – Cette nouvelle année dans le bonheur (Paul Brunelle)