Un paysage ne vous imprègne pas en un jour… Et puis, tout d’un coup, j’ai eu la révélation des féeries de mon étang. J’ai pris ma palette. Depuis ce temps, je n’ai guère eu d’autre modèle (Claude Monet)
Mois : septembre 2013
Parc communal
Un étang solitaire, en sa nappe profonde, – Et noire, amoncelait sans bruit, – Ce trésor ruisselant des perles de la nuit, – Qui se posaient, claires, sous l’onde (Charles-Marie Leconte de Lisle)
Graffiti du lac
A la lumière tombante, le dessin prend tout son sens
Avenue du Lac
L’eau n’a pas de visage parce qu’elle ne reflète que le présent (Marcel Havrenne)
Château de Rixensart
L’homme, en présence d’une peinture, croit voir la réalité dans l’apparence. Ce que ne voit point son oeil, il l’aperçoit au fond de cette chambre obscure qui s’appelle l’imagination (Charles Blanc, 1876)
Lac de Genval
Je suis fait, – D’un peu d’océan, – De chair et de sang, – Tout feu, – Tout flamme, – Au-dedans (Calogero)
Hirondelle
La musique on l’écrit sur cinq lignes parallèles, – Des traits horizontaux qu’on appelle une portée, – On pose dessus des points qui ressemblent aux hirondelles, – Sur les fils électriques quand l’automne est arrivé (Pierre Perret)
Lac de Genval
Mille fontaines en rideau de pluie (Frida Boccara)
Héron
Dès l’aube un héron s’est figé comme un jonc, – Sur le bord du lac vierge où son image plonge, – On le dirait surpris par le philtre d’un songe, – Évadé du réel, béat sur son pied long (Albert Ferland)
Bernaches du Canada
Suivre les nuages, les arcs-en-ciel, – Et les oies sauvages ! Fais-moi des ailes (Yves Duteil)
Etang Gillet
Et ce soleil qui plonge et qui brille, – Au bleu et blanc de l’eau qui apaise (Jean Rabouin)
Parc communal
Le jour commence, – Lampions qui dansent, – Dans le silence, – D’un ciel de pluie, – Sous nos pas, des confettis, – La fête est finie (Gigliola Cinquetti)
Maison des Jeunes et de la Culture
Comme un mur d’usine comme un graffiti, – Elle a cinquante … (Renaud)
Mouettes
Mirador
Rue des Bleuets
J’avais un cheval, – dans un champ de ciel (Jules Supervielle)
Abeille
Hôte de mon jardin
Bois de Rixensart
Odeur du temps, – Brin de bruyère, – Et souviens-toi que je t’attends (Guillaume Apollinaire)
Presbytère Sainte-Croix
Mourrons pour des idées d’accord, mais de mort lente, – D’accord, mais de mort lente (Georges Brassens)
Graffiti du lac
Jugeant qu’il n’y a pas péril en la demeure, – Allons vers l’autre monde en flânant en chemin, – Car, à forcer l’allure, il arrive qu’on meure, – Pour des idées n’ayant plus cours le lendemain (Georges Brassens)
Grenouille
Si la pluie te mouille, mon amour nouveau, – Si la pluie te mouille, n’aie pas peur de l’eau: – Tu te fais grenouille, mon amour tout beau, – Et la pluie vadrouille le long de ton dos (Anne Sylvestre)
Parc communal
L’amour est dans le mot, le mot est dans le coeur, – Le coeur est dans l’oiseau, l’oiseau est dans l’oeuf, – L’oeuf est dans le nid, le nid est dans le trou, le trou est dans le noeud, – Le noeud est dans la branche, la branche est dans l’arbre (Edith Butler)
Paon du jour
Et le ‘ paon-de-jour ‘ qui porte, – Sur chaque aile un oeil de feu ! (Gérard de Nerval)
Ferme de Woo
Tu sens le foin, tu sens la pierre, – Où des bêtes se sont posées ; – Tu sens le cuir, tu sens le blé, – Quand il vient d’être vanné (Rémy de Gourmont)
Cervidae
Dimanche, 7h30 du matin, il fait encore calme et Maman promène ses deux petits dans les prairies encore bien vertes. Maman est inquiète, elle avertit ses petits d’un danger … l’écoute à trois …